Avec pour objectif de statuer périodiquement sur la situation économique et financière du Pays, le Conseil National de Crédit s’est réuni à la faveur de sa 1ère session au titre de 2025 le 8 Mai. Cette consultation avait au menu : le rapport de la situation financière du pays au titre de 2024 ; le financement du secteur privé par les banques. Présidée par le ministre de l’Economie et des Finances Alousséni SANOU, cette rencontre a été l’occasion pour saluer les performances économiques du pays surtout dans un contexte difficile de crise.
Constitué par les représentants des institutions financières, les opérateurs économiques, les représentants des organisations professionnelles et de la société civile, le Conseil national de crédit s’est réuni à la faveur de son 1er Conseil au titre de 2025, le jeudi 8 Mai. Initié par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le Conseil National de Crédit se veut un cadre périodique de consultation sur la situation économique et financière du Pays. Au menu de ce premier conseil au titre 2025 : le rapport de la situation financière du pays au titre de 2024 ; le financement du secteur privé par les banques. Tout en rappelant que le Mali a été un pays résilient en 2024, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alousséni SANOU, non moins président du comité, s’est réjoui des performances économiques du Mali. « Tous les indicateurs que nous avons connus sont orientés dans le bon sens » a-t-il indiqué saluant les efforts, notamment dans le cadre du rapatriement des recettes d’exportation, plus particulièrement, dans le domaine des Mines. Alousséni SANOU estime que l’impact de l’Audit des Mines et des négociations a permis d’assurer un retour des recettes d’exportation des ressources minières avec des taux de couverture très intéressants entre 85 et 90%.
Après ce point, les discussions ont également porté sur le financement du secteur privé par les banques. Ainsi, à côté du diagnostic sans complaisance de la situation de financement du secteur en général, il a été plus spécifiquement question d’approfondir les réflexions sur comment améliorer l’implication des banques pour le financement des petites et moyennes entreprises, PME/PMU, même si l’apport de la banque centrale est déjà reconnu immense. « Nous avons également noté que sur le financement de l’économie, la banque centrale a fait des efforts immenses et le taux de couverture des besoins des banques ou même des autres secteurs s’est nettement amélioré », rappelle le ministre SANOU.
Ainsi, un accent fort a été mis le financement de l’Assurance agricole et de l’innovation technologique. En effet, deux études importantes ont été évoquées lors de ces travaux dont l’une portant sur l’Assurance agricole, est confiée au Trésor et l’autre sur le financement de l’innovation par le secteur privé confiée à la Direction générale du Budget.
Pour le ministre de l’Economie et des finances, Alousséni SANOU, l’objectif c’est de faire en sorte que le secteur privé s’implique davantage dans la recherche et l’innovation technologique.
Issa Djiguiba